Braderie de Lille: La nuit, l'alcool et la musique
Page 1 sur 1
Braderie de Lille: La nuit, l'alcool et la musique
Braderie de Lille: La nuit, l'alcool et la musique plutôt que la chine - publié le 03/09/2006
LILLE, 3 sept 2006 (AFP) - Derrière son étal, le "bradeux" s'emmitoufle dans une couverture dans l'attente d'un client tardif tandis qu'à quelques mètres résonnent les cris de jeunes qui dansent sur de la techno: la nuit, la braderie de Lille se mue en fête de la musique où l'alcool coule à flots.
Dans le Vieux-Lille, la même scène se répète un peu partout. Platines et grosses enceintes sont sorties dans la rue, crachant leurs décibels devant une foule pour qui le gigantesque marché aux puces est d'abord le prétexte à un défoulement entre amis.
Juste à côté un bar improvisé propose pour un tarif dérisoire des gobelets de vodka aromatisée ou de mojito puisés dans une bassine. Il ne désemplit pas.
Les jeunes adultes constituent le gros des troupes auxquelles se mêlent des personnes de l'âge de leurs parents.
"La braderie, j'y suis allé ce matin pour acheter, mais ce soir on fait la fête et on est pas près de se coucher", hurle Dominique, 50 ans, venu avec sa femme et un ami.
A côté de lui passe un jeune homme visiblement éméché, un gilet de sauvetage d'une compagnie aérienne autour du cou. Plus loin c'est un groupe d'amis, en tenue de chantier et bière en main, qui arpente les rues chaussés de skis. Pour d'autres, qui gisent sur le sol dans un état d'ébriété avancée, la soirée est finie.
Au poste de commandement installé en préfecture, où sont recensés les appels des services de police et de secours, le responsable estime pourtant que "ça se passe bien, c'est assez tranquille": 200 interventions pour les 17 postes de secours depuis samedi midi, quelques malaises éthyliques, quelques rixes, dont une agression au tournevis sans conséquence.
Plus de 1.850 policiers et gendarmes et cent pompiers ont été mobilisés pour le week-end de la braderie, qui accueille chaque année plus de deux millions de personnes.
Pourtant, tous s'accordent à dire qu'il y a moins de monde que lors des braderies précédentes.
C'est pourquoi cette année Jean-Claude Mégret ne fera pas de transaction à la lampe de poche. Ce vendeur de voitures miniatures a décidé de "remballer" à minuit.
"On m'a changé d'emplacement, cette année c'est la catastrophe, je fais dix fois moins de chiffre que l'an dernier", peste-t-il.
Mais avec 20 ans de braderie derrière lui à veiller la nuit sur son étal, il connaît le scénario d'une nuit de braderie: "ce sont d'abord les mecs bourrés qui chantent, puis le tintement des bouteilles qui roulent sur le sol. Un peu plus tard, il y a ceux qui essaient de tenir et qui beuglent et après il n'y a plus rien, plus un bruit, juste les flics qui patrouillent".
LILLE, 3 sept 2006 (AFP) - Derrière son étal, le "bradeux" s'emmitoufle dans une couverture dans l'attente d'un client tardif tandis qu'à quelques mètres résonnent les cris de jeunes qui dansent sur de la techno: la nuit, la braderie de Lille se mue en fête de la musique où l'alcool coule à flots.
Dans le Vieux-Lille, la même scène se répète un peu partout. Platines et grosses enceintes sont sorties dans la rue, crachant leurs décibels devant une foule pour qui le gigantesque marché aux puces est d'abord le prétexte à un défoulement entre amis.
Juste à côté un bar improvisé propose pour un tarif dérisoire des gobelets de vodka aromatisée ou de mojito puisés dans une bassine. Il ne désemplit pas.
Les jeunes adultes constituent le gros des troupes auxquelles se mêlent des personnes de l'âge de leurs parents.
"La braderie, j'y suis allé ce matin pour acheter, mais ce soir on fait la fête et on est pas près de se coucher", hurle Dominique, 50 ans, venu avec sa femme et un ami.
A côté de lui passe un jeune homme visiblement éméché, un gilet de sauvetage d'une compagnie aérienne autour du cou. Plus loin c'est un groupe d'amis, en tenue de chantier et bière en main, qui arpente les rues chaussés de skis. Pour d'autres, qui gisent sur le sol dans un état d'ébriété avancée, la soirée est finie.
Au poste de commandement installé en préfecture, où sont recensés les appels des services de police et de secours, le responsable estime pourtant que "ça se passe bien, c'est assez tranquille": 200 interventions pour les 17 postes de secours depuis samedi midi, quelques malaises éthyliques, quelques rixes, dont une agression au tournevis sans conséquence.
Plus de 1.850 policiers et gendarmes et cent pompiers ont été mobilisés pour le week-end de la braderie, qui accueille chaque année plus de deux millions de personnes.
Pourtant, tous s'accordent à dire qu'il y a moins de monde que lors des braderies précédentes.
C'est pourquoi cette année Jean-Claude Mégret ne fera pas de transaction à la lampe de poche. Ce vendeur de voitures miniatures a décidé de "remballer" à minuit.
"On m'a changé d'emplacement, cette année c'est la catastrophe, je fais dix fois moins de chiffre que l'an dernier", peste-t-il.
Mais avec 20 ans de braderie derrière lui à veiller la nuit sur son étal, il connaît le scénario d'une nuit de braderie: "ce sont d'abord les mecs bourrés qui chantent, puis le tintement des bouteilles qui roulent sur le sol. Un peu plus tard, il y a ceux qui essaient de tenir et qui beuglent et après il n'y a plus rien, plus un bruit, juste les flics qui patrouillent".
Sujets similaires
» 2 accidents de la route dans la nuit du 25 au 26 novembre
» La nuit de l'image II
» Nuit du feu 2007
» 2 tons de nuit
» La nuit de l'image II
» Nuit du feu 2007
» 2 tons de nuit
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|