SAMU 05

LE ROLE DES SAMU :

* Répondre aux situations d’urgence avec les services d’incendie si cela est nécessaire. Mais le SAMU n’utilise que des moyens médicaux.

* Participer aux plans d’Organisation des SECours (ORSEC), aux plans rouges et à la couverture médicale des grands rassemblements : politiques, spectacles, sportifs…Les ambulanciers privés y participent parce que le SAMU fait appel à eux pour les transports.

* Apporter son concours à l’enseignement et à la formation continue des professions médicales, paramédicales, des professions de transports sanitaires et de secourismes.

* Remplir des missions :

- Ecoute médicale permanente.
- Organiser la réponse la plus rapide et la mieux adaptée à un appel.
- S’assurer de la possibilité d’accueillir les patients dans les hôpitaux selon leur état.
- Organiser le transport par des services publics où privés.


Le Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA):

Il a le numéro 15 qui est connecté avec les pompiers 18 et la police 17. Avec le grand développement des téléphones portables, les pays Européens ont mis en place un numéro unique le 112. Il a pour but de fournir à la population un accès immédiat aux soins d’urgence :

* Il fonctionne sans interruption.
* Il doit respecter l’indépendance des médecins, le libre choix de son médecin par le malade et appliquer la déontologie.
* Quand un appel est reçu, le CRRA soit le traite directement, soit l’oriente vers un service adapté, soit transmet aux pompiers s’il faut des moyens de sauvetage.
* Fait appel aux entreprises de transports sanitaires privées suite à la convention signé avec le SAMU.



HISTORIQUE DES SAMU :

Tout a commencé au VI ème siècle, lorsque l'empereur Mauricius créait un corps de cavaliers chargé du ramassage des blessés. Cette ébauche restera longtemps sans suite puisqu'en 1537, le chirurgien Ambroise PARE constate que l'aide médicale urgente se réduit à une euthanasie sanglante. En 1544, François 1er créa le Grand Bureau des Pauvres chargé d'aller chercher à domicile les malades indigents et trop faibles pour se rendre à l'Hôtel Dieu. Ce n'est qu' en 1792 que le chirurgien Dominique LARREY mit en place le 1er système de soins urgents aux soldats blessés sur le champ de bataille. Il a ainsi organisé des « centres de soins » sur le terrain et le ramassage des victimes par des ambulances. Ce concept original sera repris lors de la deuxième guerre mondiale et durant la guerre de Corée, par le service de santé de l'armée américaine qui systématisa la mise en conditionet le déchoquage des blessés sur le terrain avant l'évacuation sur l'arrière par des transports médicalisés. En France, le 5 janvier 1949, le ministère chargé de la santé publia la 1ère circulaire relative à l'organisation des secours d'urgence. En mai 1956, à la suite d'une épidémie de poliomyélite à forme respiratoire, le professeur CARA créa à l'hôpital Necker à Paris le 1er service de transport inter hospitalier des patients en insuffisance respiratoire grave vers un centre spécialisé (hôpital Bichat). En septembre 1957, à Salon de Provence, le professeur BOURRET donne naissance aux premiers transports primaires en envoyant un médecin directement sur les lieux de l'accident dans un véhicule spécialement équipé et en organisant la coordination des différents partenaires des secours : les pompiers, la police et l'hôpital. En 1970, face à l'augmentation du nombre des SMUR et de leurs activités, il y a création de salle de régulation coordonnant plusieurs SMUR. C'est la naissance des SAMU proprement dits. En 1978, attribution du 15 aux SAMU, numéro de téléphone d'appel gratuit et national pour les urgences médicales.





LE SAMU 05 :

* 10 Juillet 1972 : Début du fonctionnement du SMUR de Gap, avec une ambulance conduite (par convention) avec des ambulanciers privés.

* 28 Octobre 1976 : Délibération du conseil d’administration du CH de Gap créant le SAMU 05.

* 1977-1979 : Modification du fonctionnement du SMUR. L’hôpital s’équipe de véhicules légers, permettant de se déplacer rapidement sur tout le secteur. Les malades et blessés sont ramenés par les pompiers ou les ambulanciers privés.

* 1978 : Le SAMU se dote d’une ligne téléphonique directe indépendante, le : 92-51-02-15

* Décembre 1982 : Aménagement de nouveaux locaux.

* Octobre 1989 : Création de l’ADPSUM 05, association de médecins libéraux intéressés à l’urgence régulation.

* Septembre 1990 : Délibération du conseil d’administration du CH de GAP créant le centre 15.

* Décembre 1990 : Mise en service du Centre 15 sur le bassin Gapençais. Une régulation est enfin assurée.

* Novembre 1991 : Ouverture du Centre 15 sur tout le département.

* Septembre 1993 : Nouveau déménagement du SMUR dans le plateau technique.

* Juillet 1995 : Attribution d’un système permettant l’identification de l’appelant.

* Juin 1997 : Le centre 15 met en place des P.A.R.M (permanencier auxiliaire de régulation médicale). Leur rôle est de diriger l’entretient téléphonique du numéro 15 ou 112

* Juin 2005 : Le SAMU 05 posséde uniquement des VLM. Les ambulances sont à des sociétés privées, qui se partagent les gardes.














LA REGULATION DU SAMU 05 :

C’est le stationnaire (PARM) qui doit diriger l’entretient téléphonique.

* Réflexe : lorsque le téléphone sonne, il faut noter le numéro de l’appelant avant de décrocher, ce qui permet de vérifier si celui-ci est correct et de pouvoir faire un contre appel si l’appelant fait un malaise où raccroche dans la panique.

* Nature du sinistre : accident de la circulation, malaise voie publique où domicile etc.

* A chaque appel, 6 questions imminentes vous seront posées :
- Adresse exacte (commune, n°de rue, quartier, bâtiment, étage, en milieu rural trouver des repères importants pour ne pas à avoir de perte de temps).
- S’agit il d’un accident de la circulation?
- Nombres de blessés?
- Y a-t-il des personnes incarcérées dans les véhicules?
- Sont elles conscientes où inconscientes ? - Type de véhicules (voiture, car, camion…)?

Plus vous donnerez de bons renseignements, meilleurs seront les secours.

LE MATERIEL TELEPHONIQUE :

Le centre 15 possède 3 postes de type Alcatel « télic » avec :

* 6 lignes Centre 15.

* 4 lignes administratives.


* 3 lignes directes CODIS, gendarmerie, police, PGHM, centre 15 des
Alpes de haute Provence, CODIS 04 (pour la couverture du SAMU 05 dans
toute la vallée de l’Ubaye) en ligne directe



LE MATERIEL RADIO :

3 postes de radio sont allumés 24/24 heures pour les suivis des informations sur tout le département.
Le réseau 80 Mhz : Il permet de communiquer avec le CODIS (centre opérationnel d’incendie et de secours).
Le réseau médical 150 Mhz : 150 Mhz avec comme points haut : Puymaure ; Drouvet ; Sauze-Ubaye ; Grand sud et Razis.


Le réseau médical 450 Mhz : Un seul point haut Razis qui nous permet de
prendre contact avec le centre hospitalier de Briançon. Il y a que les
structures hospitalières qui disposent de ces réseaux santé.

Les fréquences radio
Le
SAMU 05 est basé dans l’hôpital de Gap. Celui-ci régule les secours de
tout le département, mais aussi de Lus-la-Croix Haute, Les gorges de la
Méouges, Rosans, Barcelonnette ainsi que la vallée de l’Ubaye.

Afin de mener à bien ses missions, le SAMU 05 emploi 7 PARM(permanencier auxiliaire de régulation médicale) et 15 médecins.

ATTENTION :

Tous
les appels arrivant au centre 15 sont identifiables et enregistrés,
ainsi que tous les messages radio transmis par les véhicules de
secours.

Le SMUR 05, effectue environ 1500
sorties SMUR par an. Pour l'année 2004, le SAU (service admission aux
urgences) est de 23 500 admissions, soit 7,3 % de plus qu'en 2003. En
2006, le Centre 15 à reçu une moyenne de 106 appels/jour.













LE MATERIEL D'INTERVENTION :


L'intervention où les secouristes sont obligés de faire appel à une
équipe de SMUR reste rare au vu du nombre d'interventions totales
effectuées. Néanmoins, depuis quelques dizaines d'années, en France, la
médecine pré hospitalière se développe, avec pour principe que
l'urgence n'est plus de conduire la victime à l'hôpital, mais est de
lui amener sur les lieux de la détresse un médecin avec une équipe
mobile de réanimation. C'est ainsi que c’est développé les premiers
SAMU disposant d'équipes de SMUR avec un matériel de plus en plus
sophistiqué, tendant à se rapprocher de celui utilisé en réanimation
hospitalière. Nous passerons donc en revue le matériel trouvé dans la
plupart des SMUR, que celui-ci soit transporté dans un VL (Véhicule
Léger) ou dans une ASSU (Ambulance de Soins et de Secours d’Urgences).
L'avantage de l' ASSU est son autonomie totale que ce soit pour le
traitement ou le transport des victimes, tandis que l'équipe de SMUR
se déplaçant en VL a besoin d'une ambulance de premiers secours pour le transport du patient.

Le SAMU des Hautes-Alpes fonctionne essentiellement avec des équipes en
VL médicalisant les VSAB (Véhicule de Secours aux Asphyxiés et Blessés)
des Sapeurs Pompiers ou des ASSU (Ambulances de secours et de Soins
d’Urgences) des ambulanciers privés.
Le sac d'examen :


Le sac d'examen fait partie du matériel systématiquement pris par le
médecin depuis le début de l'intervention jusqu'à l'hôpital. Il
comporte tensiomètre, stéthoscope, marteau à réflexes, Ambu, masques,
compresses, alcool, Bétadine, boite à aiguilles usagées, appareil à
glycémie capillaire, gants, etc... C'est dans ce sac que se trouve le
nécessaire pour effectuer le premier examen de la victime; il est
d'ailleurs très proche par sa composition de celui dont disposent les
secouristes.
Le cardioscope-défibrillateur :

Cet appareil, appelé couramment "scope"
est également systématiquement utilisé. Suivant les marques et les
modèles, de très nombreuses options peuvent s'y greffer, formant ainsi
un module de surveillance continue des fonctions vitales du patient
avec de multiples paramètres. Sa fonction première est celle de suivre
en permanence la fréquence et le rythme cardiaque, accompagnant ou non
chaque pulsation d'un petit "bip". Cela nécessite au minimum de placer
sur la poitrine du patient trois électrodes adhésives appelées "patch".
L'appareil permet en outre d'effectuer un électrocardiogramme complet
du patient ce qui aide le médecin dans son diagnostic concernant toutes
les pathologies cardiaques. Le module appelé saturomètre apprécie la
fonction respiratoire en mesurant par un capteur infrarouge le taux
d'hémoglobine chargée en O2 par rapport à l'hémoglobine totale. Ce taux
est exprimé en pourcentage, mais la mesure n'est pas fiable en cas
d'intoxication au CO, l'appareil ne pouvant faire la différence entre
l'oxygène et le monoxyde de carbone (CO). Le module de défibrillation
manuelle est toujours liée à la partie cardioscope; celui-ci permet au
médecin d'administrer un choc électrique externe dont l'intensité est
réglable, et ce en cas d'arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire
ou de tachycardie ventriculaire mal supportée. Différents autres
modules peuvent être installés, notamment à la place du saturomètre: un
module de mesure de la pression artérielle à intervalles réguliers, un
module appelé entraînement trans-thoracique qui est une sorte de
pacemaker externe stimulant le coeur à travers la cage thoracique. On
peut également utiliser une sonde de température qui permet de suivre
la température du patient, notamment en cas d'hypothermie ou
d'hyperthermie. L'utilisation de batteries rechargeables pour ces
différents modules rend cet appareil entièrement autonome ce qui permet
une utilisation en tous lieux.
La valise circulatoire adulte :


Cette valise est également emmenée sur toutes les interventions; en
effet elle contient différents solutés de perfusion, des tubulures, des
cathéters veineux, des seringues, des aiguilles, un garrot et de
nombreux médicaments permettant de faire face à la plupart des urgences
médicales, ou de pratiquer une anesthésie générale.
La valise ventilatoire adulte :


Cette valise contient le nécessaire pour les détresses ventilatoires et
n'est emmenée sur l'intervention qu'en fonction du motif de départ. On
y trouve des canules de Guedel, un laryngoscope avec plusieurs lames.
Le laryngoscope est composé d'un manche et d'une lame courbe ou droite
munie d'une ampoule permettant de visualiser la trachée afin de
procéder à une intubation oro-trachéale. Pour cela, on dispose d'un jeu
de sondes d'intubation de différentes tailles.
Le respirateur :


Le respirateur, d'un modèle simple pour une utilisation en SMUR, sert à
ventiler artificiellement les patients après intubation; les
possibilités de réglage sont: la fréquence ventilatoire par minute, le
débit ventilatoire par minute et le pourcentage d'oxygène dans l'air
ventilé au patient soit 55 ou 100%. Cet appareil est bien évidemment
relié à une bouteille d'oxygène et son fonctionnement est autonome
grâce à la pression du gaz dans la bouteille. Seule une alarme de
débranchement nécessite l'emploi d'une petite pile. L'utilisation d'un
filtre isole le patient de la machine pour un problème de
contamination.
L'aspirateur de mucosités :


Cet appareil bien connu des secouristes est utilisé dans le même but et
ne sort de la VL que lorsque l'équipe SMUR est présente sur une
intervention avant les premiers secours.
Le pousse seringue électrique :


Appelé indifféremment Pousse Seringue Electrique (PSE), Seringue
Electrique (SE) ou Seringue Auto-pousseuse (SAP), il s'agit comme son
nom l'indique d'un appareil assurant un débit parfaitement régulier et
réglable
en vidant une seringue à vitesse constante dans une
tubulure reliée à la perfusion du patient. Il faut diluer une ampoule
de médicament dans une certaine quantité de sérum physiologique ou
glucosé, en choisissant si possible une dilution facilitant les
calculs.
La valise "réserve" et "antidotes"
Cette valise contient des médicaments déjà contenus dans la valise
circulatoire mais dont on peut avoir besoin en quantité plus
importante: c'est la partie "réserve". Elle contient également un
certain nombre d'antidotes, c'est à dire des médicaments qui annulent
l'effet d'autres médicaments dans le cas d'intoxications.
Le pantalon anti choc (anti G) :


Il s'agit d'un dispositif dans lequel on place les membres inférieurs
et l'abdomen d'une personne en détresse circulatoire majeure. C'est un
pantalon gonflable à l'aide d'une pompe à pied qui comprime
extérieurement le patient et permet de récupérer, pour les organes
vitaux, le sang situé dans les membres inférieurs. La pression est
réglable à l'aide de manomètres et la compartimentation permet de
moduler en fonction de lésions éventuelles (fractures par exemple).
La valise pédiatrique :

Cette valise est un mélange des valises "circulatoire" et "ventilatoire", avec du matériel et des médicaments adaptés aux urgences pédiatriques. Certains SAMU sont équipés d'un brancard pédiatrique.
Divers :


En plus du matériel précédemment décrit, le coffre de la VL renferme un
certain nombre de kits spécifiques: kit accouchement, kit thrombolyse,
kit de drainage thoracique, kit intox au cyanure (fumées d'incendie).


On trouve également un appareil à mesurer l'hématocrite (volume des
globules rouges sur le volume total de sang), des caisses de solutés de
perfusion en réserve, une tente pour conditionner une victime en cas
d'intempérie, etc...
Matériel de transmission :


Les véhicules du SMUR sont tous équipés d'un système radio, sur la
bande SAMU en 150 Mhz relayé pour communiquer avec le Centre 15.


Cela peut permettre un éventuel radioguidage pour les véhicules de
premiers secours en cas d'intervention dans un site peu accessible,
mais également au médecin de l'équipe SMUR d'entendre le bilan passé
par les secouristes concernant l'intervention sur laquelle son équipe
se rend, ou d'intercepter directement une demande d'équipe médicalisée,
ce qui fait gagner parfois un temps précieux quand l'équipe est
disponible à proximité.




LE TRANSPORT HELIPORTE :

Pour les transports nécessitant l'hélicoptère, le SAMU 05 fait appel au
S.A.F (Secours Aérien Français) basé à Tallard. Celui-ci met à la
disposition
du SAMU un EC.135 ou un Ecureuil.

merci pour les infos et aussi pour les photos priss.

de rien, tu sais très bien que je suis toujours au rendez vous !!! et à l'affut de tout nouveau doc ...