Plan de prévention des incendies contesté
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Plan de prévention des incendies contesté
TANNERON (Var), 23 juin 2006 (AFP) - Le projet de plan de prévention des risques d'incendie de forêt (PPRIF) de Tanneron (Var), qui entend rendre inconstructible 95% du territoire de la commune, au grand dam de la population, va être réexaminé par les services de l'Etat, a annoncé vendredi le sous-préfet de Draguignan, Michel Henry.
Au cours d'une réunion de concertation organisée dans le village protestataire, M. Henry a annoncé la réouverture du dossier "pour que nous ne restions pas sur une situation de blocage frontal".
Il a également annoncé que l'enquête publique prévue pour la fin de l'été était reportée.
Lundi, les 80 bénévoles de la commission communale des feux de forêts (CCFF) de Tanneron, qui assurent un rôle de prévention et de surveillance, avaient démissionné de leurs fonctions pour protester contre ce projet.
Les habitants de village de 1.400 âmes avaient également annoncé des actions plus dures, comme celle de "couper l'autoroute A8, classée en zone rouge".
Élus et agriculteurs estiment que l'entrée en vigueur du PPRIF tel que défini par le projet "condamne à mort économiquement la commune en ne reconnaissant pas la possibilité aux exploitations agricoles de se développer, de s'étendre et de loger les agriculteurs".
L'administration a reconnu certaines "erreurs" dans son projet qui omet de localiser des habitations existantes.
Le représentant de l'État a même proposé de "définir de nouvelles zones constructibles qui pourraient entraîner une modification du Plan d'occupation des sols".
Les élus se sont dit prêts, le cas échéant, à installer de nouvelles bornes à incendies et à engager des travaux d'aménagement d'accès.
Les débats ont également porté sur la reconnaissance des activités agricoles de la commune dont les plantations de mimosa et d'eucalyptus sont considérées comme des cultures à risque par l'administration départementale alors qu'elles sont valorisées en pare-feu dans les Alpes-Maritimes voisines.
Ces dispositions nouvelles n'ont pas infléchi la position des membres de la commission communale des feux de forêts qui maintiennent leur démission.
Au cours d'une réunion de concertation organisée dans le village protestataire, M. Henry a annoncé la réouverture du dossier "pour que nous ne restions pas sur une situation de blocage frontal".
Il a également annoncé que l'enquête publique prévue pour la fin de l'été était reportée.
Lundi, les 80 bénévoles de la commission communale des feux de forêts (CCFF) de Tanneron, qui assurent un rôle de prévention et de surveillance, avaient démissionné de leurs fonctions pour protester contre ce projet.
Les habitants de village de 1.400 âmes avaient également annoncé des actions plus dures, comme celle de "couper l'autoroute A8, classée en zone rouge".
Élus et agriculteurs estiment que l'entrée en vigueur du PPRIF tel que défini par le projet "condamne à mort économiquement la commune en ne reconnaissant pas la possibilité aux exploitations agricoles de se développer, de s'étendre et de loger les agriculteurs".
L'administration a reconnu certaines "erreurs" dans son projet qui omet de localiser des habitations existantes.
Le représentant de l'État a même proposé de "définir de nouvelles zones constructibles qui pourraient entraîner une modification du Plan d'occupation des sols".
Les élus se sont dit prêts, le cas échéant, à installer de nouvelles bornes à incendies et à engager des travaux d'aménagement d'accès.
Les débats ont également porté sur la reconnaissance des activités agricoles de la commune dont les plantations de mimosa et d'eucalyptus sont considérées comme des cultures à risque par l'administration départementale alors qu'elles sont valorisées en pare-feu dans les Alpes-Maritimes voisines.
Ces dispositions nouvelles n'ont pas infléchi la position des membres de la commission communale des feux de forêts qui maintiennent leur démission.
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