Une idée venue en travaillant

Des sapeurs-pompiers inventent
un nouveau système de sauvetage

Source: Le Journal des sapeurs-pompiers suisses



Le patient est étendu sur une couche qui amortit les chocs et enveloppé dans le tissu qui le protège. (Photo: Journal des sapeurs-pompiers suisses)
Conjointement avec son camarade sapeur-pompier Leo Kleinstein, Hans-Ulrich Zürcher allait affiner son invention et faire construire des prototypes en utilisant les matériaux les plus récents; tout en démontrant l'adéquation du système, les essais allaient mettre à jour des possibilités de perfectionnement.
Deux sapeurs-pompiers engagés ont mis au point un moyen auxiliaire de sauvetage des personnes blessées prisonnières de bâtiments en feu; ce sac de sauvetage à traîner est maintenant prêt pour la commercialisation, sous la désignation s-2-s, et une demande de patente a été déposée. Il s'agit de la combinaison d'une couverture de protection fermable et équipée de poignées, confectionnée au moyen de matériaux très résistants, de garnitures destinées à amortir les chocs, et d'une couche de protection contre les déchirures. Avec ce système, des personnes peuvent, si nécessaire, sauver un blessé en franchissant les inégalités du sol et des escaliers.
La première idée de cette invention utile date d'un exercice des sapeurs-pompiers d'il y a deux ans. Concierge du home médicalisé pour personnes âgées d'Oberent-Lefelden, Hans-Ulrich Zürcher avait déjà ré-fléchi souvent au problème de l'évacuation et du sauvetage des personnes âgées; il cherchait une solution autorisant le sauvetage aussi bien par le personnel soignant que par des sapeurs-pompiers progressant sous protection respiratoire, et ménageant les sauveteurs comme les personnes à sauver. C'est ainsi qu'une nuit sans sommeil, il a mis au point cette solution dorénavant utilisable dans la pratique.
De l'idée au produit fini




Les inventeurs Leo Kleinstein (à gauche) et Hans-Ulrich Zürcher sont convaincus que cette nouveauté va révolutionner le sauvetage. (Photo: Journal des sapeurs-pompiers suisses)
Conjointement avec son camarade sapeur-pompier Leo Kleinstein, Hans-Ulrich
Zürcher allait affiner son invention et faire construire des prototypes en utilisant les matériaux les plus récents; tout en démontrant l'adéquation du système, les essais allaient mettre à jour des possibilités de perfectionnement. Aujourd'hui, la demande de patente ayant été déposée, ce système appelé par son inventeur "sac de sauvetage à traîner" est commercialisé en deux versions.
Le modèle s-2-s-bui est construit en matériaux un peu moins résistants et se caractérise par une couche de fond plus épaisse; il est conçu en premier lieu pour l'utilisation dans les hôpitaux, les homes pour personnes âgées, etc., où le personnel soignant peut commencer immédiatement l'évacuation des patients et des habitants de l'établissement lors de la survenance d'un événement.
La possibilité d'intervention plus rapide par le personnel hospitalier ou du home permet d'utiliser des matériaux moins onéreux, et la probabilité qu'une seule personne sera à disposition par patient rend judicieux le montage d'un rembourrage plus épais de la surface sur laquelle est étendue la personne à sauver. Vu l'utilisation stationnaire du système et l'épaisseur du rembourrage, ce modèle n'est généralement pas enroulé pour son entreposage.
Un modèle plus résistant et plus simple à transporter a été mis au point pour les sapeurs-pompiers, sous la désignation s-2-s-fire. Il est réalisé en textiles résistant à la chaleur, et sa face inférieure est renforcée au moyen d'un tissu prévenant les déchirures, ce qui permet de traîner le sac aussi sur des sols extrêmement rugueux; de plus, il est équipé de rabats de protection interchangeables. Le modèle destiné aux sapeurs-pompiers est déposé enroulé dans le véhicule.
Simple et efficace
Comparativement aux méthodes usuelles de transport, traîner des blessés par-dessus les irrégularités du sol et dans des escaliers est une solution efficace qui nécessite beaucoup moins de force. La construction protège la personne à transporter contre les éventuels chocs violents. Comme la tête de la personne à transporter se trouve à proximité du sol, elle profite de la température plus basse, de la vue meilleure et de la concentration moindre de gaz de fumée. De plus, la personne à sauver est bien protégée des influences extérieures par le sac qui enveloppe tout le corps, ce qui est particulièrement avantageux dans un hôpital.
Les avantages et les limites d'utilisation
Le tissu de l'exécution sapeurs-pompiers du s-2-s résiste à des températures jusqu'à 300 °C (charge maximale de brève durée de 500 °C). Les avantages, pour le sauveteur, sont les suivant:


Moins de force nécessaire.


Réduction de la consommation d'air


Progression plus rapide


Mobilité accrue dans les passages étroits et dans les escaliers


Possibilité d'utiliser la main libre
(pour se tenir aux mains courantes, pour tâter les parois, etc.)




L'avantage pour les sauveteurs: une main reste libre pour s'assurer. (Photo: Journal des sapeurs-pompiers suisses)

Le principal avantage pour la personne à sauver est sans nul doute la protection
contre les influences extérieures (chaleur, effets mécaniques). Cette protection résulte d'une part de l'enveloppe par le sac et, d'autre part, de la proximité du sol. Le contact visuel direct est important lui aussi: l'observation du blessé est simplifiée et le patient se sent plus en sûreté.



Les mains libres pour l'action: roulé, le sac de sauvetage à traîner, qui ne pèse que 5,6 kg, est fixé à l'appareil de protection respiratoire.(Photo: Journal des sapeurs-pompiers suisses)
Globalement, cette méthode de sauvetage ménage mieux le patient que s'il doit
être transporté sans planche de sauvetage ni autre moyen auxiliaire. De plus, des appareils de sauvetage et le matériel de perfusion peuvent être transportés dans l'enveloppe du sac. Les patients sans connaissance peuvent être évacués couchés sur le flanc; l'utilisation de masques de sauvetage est en outre possible.

Les inventeurs sont convaincus que leur système va révolutionner le sauvetage des personnes et accroître les chances de survie des blessés. Ce système ré-duit en outre le risque d'accidents et de blessures du dos des personnes chargées du sauvetage.

Moi je me demande tout de même si la victime ne sent pas les irrégularités du sol ... parce que trainer une victime dans les escaliers ça ne fait pas du bien ... si en plus elle a un traumatisme au lombère ... je sais pas dans quel état on la retrouve ...
Vous en pensez quoi vous ???

moi je pense qu'il vaut etre en chaise roulante que de finir comme une merguez.Aprés accepter que l'on soit invalide c'est une autre histoire.

moi je pense que la matiere fait qu'on ne sent pas les obstacles

moi je trouve que cette méthode ne doit pas etre mal